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Grèce : l'implosion programmée de Syriza

Published in L'Obs on
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras au Parlement grec, le 15 juillet 2015.
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras au Parlement grec, le 15 juillet 2015. (ARIS MESSINIS / AFP)

Moins de six mois après être devenu le premier parti d'extrême gauche à arriver au pouvoir dans l'Union européenne, Syriza, acronyme en grec de "la coalition de la gauche radicale", entre en agonie.

Divisé par le nouveau et douloureux plan de sauvetage et d'austérité conclu lundi à Bruxelles avec les créanciers, l'hétéroclite formation est en train d'imploser, plongeant une Grèce au bord de l'asphyxie économique dans l'inconnu.

Son chef charismatique et Premier ministre, Alexis Tsipras, qui dit désapprouver l'accord de Bruxelles qu'il demande d'approuver, n'a réussi à faire voter au Parlement, jeudi vers 1 heure du matin, de premières douloureuses mesures d'austérité (dont des hausses de la TVA et une réforme des retraites) qu'avec l'appui de ses adversaires politiques.

Son opposition modérée, la Nouvelle Démocratie (conservateurs de droite), le Pasok (socialiste) et To Potami ("La rivière", centre gauche), a voté pour ce texte. La session s'est tenue sur fond de manifestations, limitées à une dizaine de milliers de personnes, de jets de cocktails molotovs, d'émeutes urbaines, le Parlement étant entouré par la police antiémeutes comme avant que "le...

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