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Crise grecque : le rôle ambigu du FMI

Published in Le Monde on
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, sort d'une réunion de l'Eurogroupe sur la situation économique en Grèce, au siège de l'Union Européenne, à Bruxelles, Belgique, dans la nuit de samedi 11 au dimanche 12 juillet 2015.
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La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, sort d'une réunion de l'Eurogroupe sur la situation économique en Grèce, au siège de l'Union Européenne, à Bruxelles, Belgique, dans la nuit de samedi 11 au dimanche 12 juillet 2015.

Les Grecs le honnissent. A leurs yeux, le Fonds monétaire international (FMI) est le principal instigateur de l'interminable cure d'austérité qui a mis leur pays à genoux. Et le responsable des sacrifices qu'ils ont concédés depuis 2010 : la baisse de 25 % des salaires, la réduction du salaire minimum, l'explosion du taux de pauvreté? Lundi 13 juillet au matin, le premier ministre grec Alexis Tsipras s'insurgerait encore à l'idée que le FMI poursuive son aide à la Grèce, comme le souhaitent les ministres des finances de la zone euro (l'Eurogroupe). Quelques jours plus tôt, il n'hésitait pas à qualifier son comportement de « criminel »?

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Pourtant. Le 2 juillet, l'institution de Washington a publié un document établissant que la dette publique hellène, dont le montant dépasse aujourd'hui 177 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, est insoutenable et n'échappera pas à une restructuration - précisément ce que réclame Athènes depuis des semaines. Il appelle les Etats de la zone euro et le Fonds européen de stabilité financière (FESF), les deux principaux créanciers publics de la Grèce, à agir au...

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