Entre 7 et 8.000 personnes ont manifesté selon la police vendredi dans le centre d'Athènes pour demander que le Premier ministre grec Alexis Tsipras respecte leur vote "non" au référendum en plein débat au Parlement sur les propositions soumises aux créanciers.
Un cortège qui a défilé entre la place Syntagma, siège du Parlement grec, et la place Omonia, était formé des sympathisants du mouvement PAME (syndicats du parti communiste grec KKE). Il a rejoint devant le parlement des manifestants anti-austérité, qui appelaient au respect de leur vote contre le programme des créanciers.
"Pas d'autres mémorandums", "la Grèce n'est pas une colonie!", "Syriza soutient le capitalisme", "Non!", pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestants, qui scandaient également: "la crise doit être payée par la ploutocratie!".
"Si les Grecs ont voté aussi massivement pour le non, c'est parce qu'ils voulaient mettre fin à la rigueur. Le gouvernement n'en tient pas compte et vote désormais un nouveau mémorandum. La Grece ne peut pas endurer plus d'austérité!", a réagi Evgenia Roussos, une étudiante proche d'"Antarsia", un groupuscule d'extrême-gauche.
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