Les dirigeants grecs, notamment le premier ministre, Alexis Tsipras, et son nouveau ministre des finances, Euclide Tsakalotos, avaient jusqu'à minuit, jeudi 9 juillet, pour remettre leurs nouvelles propositions de réforme en vue d'un accord avec leurs créanciers européens et internationaux. Peu après 22 heures, l'Eurogroupe a accusé réception du nouveau document. Dans ce texte de 13 pages intitulé « Actions prioritaires et engagements », la Grèce s'engage à adopter la plupart des mesures proposées par les créanciers le 26 juin, qu'Athènes avait alors rejetées en annonçant la tenue d'un référendum.
En échange des nouveaux efforts consentis, qui devraient permettre 13 milliards d'euros d'économie sur trois ans, Athènes réclame un financement de 53,5 milliards d'euros pour couvrir les obligations liées à sa dette jusqu'en 2018. Le gouvernement de la gauche radicale veut aussi que ses créanciers revoient les objectifs en matière d'excédent primaire pour les quatre prochaines années et un « reprofilage » de la dette à long terme. Selon le texte des propositions publié par le gouvernement grec, la Grèce souhaite une solution « pour régler » son énorme dette...