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La crise frappe de plein fouet les Grecs: essence, horeca, tourisme, funérailles...

Published in La Libre on
La crise frappe de plein fouet les Grecs: essence, horeca, tourisme, funérailles.

Limités dans les grosses dépenses en liquide en raison du contrôle des capitaux, les Grecs ont pu bénéficier de quelques dérogations au règlement de leurs factures.

Fini le superflu !

Dix jours après le début du contrôle des capitaux, les Grecs ne dépensent plus que pour le nécessaire dans les magasins: nourriture, essence ou médicaments, sur lesquels ils se ruent de peur de manquer.

Des rayons entiers vidés de leurs produits. Papier toilette, pâtes, légumes secs, lait concentré... Tout a disparu. Dans un supermarché de la banlieue aisée d'Athènes, à Glyfada, certains riverains semblent avoir paniqué, se précipitant sur les produits de première nécessité, a constaté un photographe de l'AFP.

Autant de signes d'une angoisse latente. Et avec les limitations de retraits bancaires à 60 euros par jour et par personne pour empêcher l'effondrement des banques, les Grecs concentrent leurs dépenses sur l'essentiel, dans de nombreux petits commerces qui refusent les cartes de crédit.

Le client d'un supermarché observe que les comportements ont changé: "Je suis venu deux fois ce matin et il y avait plein de gens faisant leurs achats, en particulier...

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