Dans une interview au quotidien espagnol El Mundo, Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances a estimé que « ce que les créanciers font à la Grèce a un nom : du terrorisme. » « Pourquoi nous ont-ils forcé à fermer les banques ? Pour insuffler la peur parmi les gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on nomme ce phénomène du terrorisme. Je suis cependant confiant : la peur ne gagne pas », a-t-il poursuivi. Yanis Varoufakis dénonçait ainsi la décision de la BCE de ne pas relever le plafond des liquidités disponibles pour les banques grecques dans le cadre du programme ELA dimanche 28 juin. Cette décision avait contraint le gouvernement à fermer les banques durant toute la semaine qui précède le référendum prévu dimanche 5 juillet sur les propositions des créanciers. Un acte de « guerre » pour Yanis Varoufakis : « c'est difficile de ne pas sentir que cela est une guerre lorsque l'on nous oblige à fermer les banques au moment où l'on demande son avis au peuple grec. »
Démocratie
Dans la même interview, Yanis Varoufakis a défendu l'appel au peuple par le référendum : « Lors de l'Eurogroupe du 27 juin on me dit clairement...