Alexis Tsipras, la rockstar - AFP
La place Syntagma du Non a réservé à Tsipras un accueil de rockstar et vainc, au moins pendant une nuit, la peur de perdre le référendum.
Des milliers d'habitants de l'Attique, la principale région de la Grèce qui contient la capitale, ont convergé dès 19 heures, hier, vers la place Syntagma, le coeur pulsant de cette énième joute politique qui divise les Grecs entre le Oui et le Non à l'Europe.
Les jeunes et les très jeunes sont en nette majorité, des lycéens, des étudiants, des jeunes diplômés chômeurs. Les plus âgés sont massivement issus de la fonction publique. Seule présence organisée visible, le puissant syndicat des professeurs, avec leurs banderoles oranges. Les manifestants affluent par petits groupes d'amis, peu de banderoles et une grande envie de discuter entre eux et de faire la fête. C'est bien le côté festif qui a prévalu hier soir aux pieds du Parlement sur le discours politique élaboré, comme si le sort de ce pays martyrisé par cinq ans d'une crise d'une dureté exceptionnelle ne se jouait pas vraiment dimanche.
Rockstar
Accueilli par une ovation digne d'une rockstar, Alexis Tsipras, chemise blanche, adoptant une gestuelle ample,...