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Le référendum grec divise les politiques en France aussi

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En France, les partisans du Non sont plus prompts à faire campagne que ceux du Oui.
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En France, les partisans du Non sont plus prompts à faire campagne que ceux du Oui. (Montage Obs - TV)

Alors que les intentions de vote se resserrent en Grèce en vue de dimanche, la question n'est plus de juger du bien-fondé du référendum, ni de se demander s'il aura véritablement lieu, mais bien de savoir quelle réponse le peuple grec va donner aux propositions des créanciers d'Athènes. Et alors que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n'hésite pas à faire ouvertement campagne pour le "oui", le débat a glissé progressivement de la bataille entre pro et anti-référendum à la formation d'un camp du "oui" et d'un camp du "non"... Deux lignes de front qui se superposent d'ailleurs étrangement.

En France, peu de personnalités politiques se sont risquées à exprimer une intention de vote hypothétique (du type "Si j'étais Grec") ou un appel à la population grecque. Mais deux camps se dégagent bel et bien sur un référendum qui est aussi une motion de censure populaire pour ou contre le gouvernement Tsipras puisque ce dernier démissionnera en cas de victoire du "oui".

Manifestations en faveur du "non"

Près de 3.000 personnes ont manifesté à Paris jeudi soir (mais aussi 300 à Toulouse) pour exprimer leur "soutien au peuple grec" et leur...

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