Les rassemblements pour le «oui», pour le «non» ou même pour le «ni oui ni non» se sont succédé les uns derrière les autres ces derniers jours en Grèce, alors que le Conseil d'Etat a rejeté hier un recours contre le référendum de dimanche. Toutes les places d'Athènes et des autres grandes villes du pays, comme Thessalonique ou Patras, se sont remplies de milliers de Grecs, arborant des drapeaux nationaux et d'innombrables banderoles faites main.
Cette dernière semaine a revivifié cette culture grecque de l'agora, où, chaleur de l'été aidant, chacun vient en bande ou en famille exprimer ce qu'il ressent ou ce qu'il souhaite. Avec en toile de fond une réactivation de tous les contentieux politiques et historiques.
Vendredi, près de 20 000 partisans du «oui» ont occupé le grand stade panathénaïque tout en marbre, construit pour les premiers Jeux olympiques modernes de...