À cette heure, la tenue du référendum ce dimanche n'est pas remise en cause. Dimanche, les Grecs seront appelés à voter pour ou contre la proposition de réformes (du 25 juin) demandées par les créanciers de la Grèce, le FMI, la BCE, les États européens etc. En Grèce, un référendum représente une procédure consultative. Il faudra toutefois une participation de 40% au minimum, sinon il sera considéré comme nul.
Le contexte
Le gouvernement grec a assuré qu'il respecterait le résultat du référendum. Alexis Tsipras a dit que son objectif était de prolonger les négociations entre la Grèce et ses créanciers et non de la faire sortir de la zone euro. Pour autant, Alexis Tsipras a appelé (à deux reprises) à voter «non». Plus aucune négociation n'aura lieu avant l'issue du scrutin. Ce qui est sûr: que le «oui» ou le «non» l'emporte, les événements récents auront un impact négatif sur les performances économiques de la Grèce et potentiellement sur la zone euro au cours des prochains mois.
Tous les scénarios envisageables
Jusqu'à dimanche, la BCE continue de fournir son aide d'urgence aux banques grecques, même si la Grèce n'a pas payé le FMI mardi 30 juin....