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Grèce : 5 jours d'épuisantes tractations et maintenant l'attente

Published in Le Monde on
Alexis Tsipras, avec le premier ministre italien Matteo Renzi, en avril 2015 à Bruxelles.
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Alexis Tsipras, avec le premier ministre italien Matteo Renzi, en avril 2015 à Bruxelles.

L'urgence, dans le « dossier grec », est désormais à l'attente. A laisser s'écouler, sans rien faire, les trois jours qui nous séparent du référendum du dimanche 5 juillet, programmé par Athènes pour demander aux Grecs s'ils approuvent ou non le projet d'accord avancé par les créanciers du pays.

Car la porte, qui s'était légèrement entrouverte en début de semaine entre le gouvernement grec et ses créanciers - Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne (BCE), Commission européenne -, s'est brutalement refermée, mercredi 1er juillet.

La chancelière allemande, Angela Merkel a décrété : pas de négociation, pas d'accord avant la tenue du référendum. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a de nouveau appelé à voter non au référendum sur l'accord « réformes contre argent frais ». Et l'Eurogroupe (réunion des ministres des finances de la zone euro), prenant acte de ce double non, a refermé la porte à double tour.

Pourtant, une fois passé l'effet de surprise de l'annonce (le 26 juin dans la nuit) du référendum, un certain nombre d'acteurs du dossier avaient cherché à rapprocher les parties et à aboutir à un accord.

Lundi, mardi et...

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