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Grèce :  cent heures pour éviter le défaut de paiement

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras et Federica Mogherini, 2e vice-présidente de la Commission européenne, le 25 juin, à Bruxelles.
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Alexis Tsipras et Federica Mogherini, 2e vice-présidente de la Commission européenne, le 25 juin, à Bruxelles. Crédits photo : Francois Walschaerts/AP

Blocage. La Grèce et ses créanciers publics étaient jeudi soir tout près de se figer dans l'inflexibilité, avec comme seules issues plausibles une rupture que personne ne souhaite, un improbable arbitrage du sommet qui se tient à Bruxelles ou une volte-face des uns ou des autres dans les cent heures qui conduisent au défaut de paiement.

Pour Angela Merkel et François Hollande, c'est Alexis Tsipras qui doit bouger. «Il n'y a pas assez de progrès, on peut même parler d'un recul», dit la chancelière. Pour sa part, le chef de l'État affirme en direction d'Athènes qu' «il faut savoir terminer une négociation». L'une comme l'autre ont exclu de trancher au Conseil européen, contrairement à l'ambition prêtée au premier ministre grec, toujours soucieux de «politiser» ses ennuis. L'affaire a néanmoins occupé plus de 90 minutes de débat au début du sommet.

La convocation d'un sommet des dix-neuf pays de l'euro - le second en moins de cinq jours - reste une option, mais personne ne l'envisage ouvertement. Aux yeux du président français, «il faut laisser les négociateurs agir». La chancelière ne veut «pas s'en mêler». Il est plutôt question d'un huis clos des ministres de l...

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