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Grèce: l'enjeu et les limites d'un accord incertain

Published in Le Figaro on
Après avoir déposé la marque en Allemagne, un entrepreneur de Hamm s'apprêtait à lancer, mardi, une boisson à la vodka et au citron, «Grexit», à l'effigie du premier ministre grec, Alexis Tsipras, et de son ministre des Finances, Yanis Varoufakis.
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Après avoir déposé la marque en Allemagne, un entrepreneur de Hamm s'apprêtait à lancer, mardi, une boisson à la vodka et au citron, «Grexit», à l'effigie du premier ministre grec, Alexis Tsipras, et de son ministre des Finances, Yanis Varoufakis. Crédits photo : INA FASSBENDER/AFP

Constatant une fois de plus leurs divergences, Athènes et ses créanciers ont suspendu les négociations qui reprendront ce jeudi à la mi-journée. L'accord recherché par les joueurs de ce bras de fer vise d'abord à éviter le défaut de paiement dans cinq jours. Quatre questions pour en comprendre les enjeux.

Le défaut grec peut-il être évité le 30 juin?

La réponse est conditionnée à un accord entre Athènes et ses créanciers avant le 30 juin. À cette date, la Grèce doit verser au FMI une échéance de 1,6 milliard d'euros. Or, les caisses de l'État sont vides, Athènes a déjà raclé les fonds de tiroir, établissements publics, maisons de retraite, crèches? jusqu'à faire appel aux collectivités. Il reste moins d'une semaine pour boucler l'accord et obtenir le feu vert des Parlements nationaux. Ce cap politique s'annonce d'ores et déjà compliqué à franchir à Berlin, où le Bundestag est hostile à toute nouvelle concession vis-à-vis de la Grèce ainsi qu'à Athènes où ...

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