Que la zone euro parvienne ou non, in extremis, à un compromis, Athènes restera pour longtemps une croix pour l'Union. Car, personne n'imagine un scénario dans lequel la Grèce se rétablirait par miracle, avec ou sans l'euro, avec ou sans l'aide des Européens : ses maux profonds, un État prédateur, clientéliste et corrompu, un secteur public hypertrophié, une économie peu innovante, n'ont été que révélés par la crise financière de 2007. Au pire, ce sera le « Grexit », au mieux un accord qui
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