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À Athènes, «même quand on a un travail, on n'arrive pas à vivre»

Published in Le Figaro on
Deux hommes scrutent les unes de journaux grecs, titrant tous sur les négociations avec les créanciers du pays (Crédit: Tristan QUINAULT-MAUPOIL/LE FIGARO)


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Deux hommes scrutent les unes de journaux grecs, titrant tous sur les négociations avec les créanciers du pays (Crédit: Tristan QUINAULT-MAUPOIL/LE FIGARO)

Depuis Athènes,

À Athènes, le temps est à l'orage lundi. Tant dans le ciel que dans les rues où les policiers ont déjà pris position sur la place Syntagma, quartier du parlement grec et des ambassades européennes. Une grande manifestation y est prévue lundi soir, à partir de 19 heures. Pour saluer Alexis Tsipras ou dénoncer la troïka, ça sera selon le résultat des négociations qui se tiennent ce lundi. Les camions satellite des télévisons sont déjà installés.

En attendant, les Grecs ne savent plus à quel dieu se vouer. «Je ne sais pas si vous l'écrirez mais j'em..... l'euro et les Allemands», s'agace un vendeur ambulant de petits pains, vendus 50 centimes la pièce. «Je m'en fiche des négociations. La troïka a l'argent et ils nous laissent mourir. Moi, mon travail est déjà mort. Les gens n'achètent plus rien», poursuit-il, refusant de donner son nom.

Deby, une jeune femme de 24 ans, distribue des prospectus publicitaires non loin de là, à la sortie du métro. «J'espère que les négociations seront positives. Je pense que Tsipras peut changer les choses. Il est jeune mais ce n'est pas facile pour lui», constate celle qui a voté en janvier en faveur du...

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