Alexis Tsipras et Jean-Claude Juncker. Photo : Reuters
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Via le sommet européen qui a eu lieu cette semaine à Bruxelles, on pensait aller vers un début de solution pour la Grèce. N'est-ce pas plutôt vers un clash que l'on va ?
« Je ne pense pas qu'on aille au clash, je pense même qu'une solution va être rapidement trouvée. C'est souvent comme ça dans les affaires politiques compliquées. Il y a une tendance à la dramatisation, puis une fois au pied du mur, une solution apparaît. L'échéance pour la Grèce se situe à la fin de ce mois de juin. Sans solution, le pays se retrouvera en faillite. Si la Grèce ne signe pas d'accord, elle ne recevra pas d'aide financière, et ne pourra donc pas rembourser sa dette au FMI ni payer ses fonctionnaires. Cette fois, il n'est plus possible de jouer les prolongations. Au pouvoir depuis fin janvier, Aléxis Tsipras a habilement man?uvré pour retarder la prise d'une décision, il a fait des promesses. Nous avons là un homme qui a rassemblé tous les mécontents autour d'un « non » à l'austérité. La Grèce devra faire des choix, et une partie des partisans ayant voté pour ce « non » ne sera pas en accord avec ceux-ci. »
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