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Alexis Tsipras met en garde les dirigeants européens

Published in Le Figaro on
Le premier ministre grec ne veut pas d'une «zone euro à deux vitesses», portée par les États fondateurs et en premier lieu l'Allemagne et la France (Crédit: Alain Jocard/AFP) Crédits photo : ALAIN JOCARD/AFP


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Légende

Le premier ministre grec ne veut pas d'une «zone euro à deux vitesses», portée par les États fondateurs et en premier lieu l'Allemagne et la France (Crédit: Alain Jocard/AFP) Crédits photo : ALAIN JOCARD/AFP

Serait-ce le dernier avertissement d'Alexis Tsipras? Dans une tribune publiée par Le Monde, le premier ministre grec explique que l'Europe «se trouve à la croisée des chemins». Faisant écho aux déclarations d'Emmanuel Macron dans le Journal du Dimanche qui se dit en faveur d'une Europe «à deux vitesses», Alexis Tsipras estime que, dans cette configuration, «un noyau central imposerait les règles dures d'austérité et d'ajustement». Il imagine que «pour tous les pays qui refuseraient de céder [...] la punition serait sévère: [...] des restrictions aux mouvements de capitaux, des sanctions disciplinaires, des amendes et même la création d'une monnaie parallèle à l'euro». Le premier ministre grec se dit, au contraire, en faveur de «l'approfondissement de l'intégration européenne dans un contexte d'égalité et de solidarité entre ses peuples et ses citoyens».

Mais pour cela, il faut, rappelle-t-il, respecter le vote du peuple grec, qui a choisi de «contester la voie à sens unique de l'austérité rigoureuse». Il appelle ainsi de ses v?ux un accord le plus rapide possible avec la troïka -FMI, BCE et Union européenne, qui «marquera la fin de la crise économique européenne», rien...

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