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En Grèce, l'Aube dorée joue sa survie dans un procès fleuve

Published in Le Figaro on
Debout, Nikos Michaloliakos, président de l'Aube dorée, au Parlement, le 30 mars.
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Debout, Nikos Michaloliakos, président de l'Aube dorée, au Parlement, le 30 mars. Crédits photo : Petros Giannakouris/AP

L'un des plus importants procès de la Grèce contemporaine doit s'ouvrir lundi. Celui de 70 membres de l'Aube dorée, dont le chef du parti, des anciens députés et nombre de militants et sympathisants. Tous sont accusés d'appartenir à une «organisation criminelle», certains le seront également pour homicide volontaire ou complicité, violence et port illégal d'arme.

Pour le parti d'extrême droite radicale, l'assassinat du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas, poignardé le 18 septembre 2013 dans la banlieue d'Athènes, a tout fait basculer. L'artiste avait reçu deux coups de couteau mortels au thorax, donnés par un militant de l'Aube dorée, Yiorgos Roupakias. Peu de temps après le drame, ce dernier était entré en contact avec la hiérarchie du partir ainsi qu'avec sa femme, pour essayer de masquer son appartenance au mouvement, que la police avait tout de même réussi à prouver.

Le parti décapité

Deux semaines après cet assassinat, la justice grecque décidait de décapiter le parti d'inspiration néonazi. Son dirigeant historique, Nikos Michaloliakos était arrêté, ainsi que plusieurs députés et lieutenants de l'organisation. Leurs images, menottes aux poignets,...

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