A l'occasion de la réunion de printemps du FMI, le président de la BCE a demandé au gouvernement d'Athènes de faire plus d'efforts. Et rejeté l'idée d'une sortie de la Grèce de l'Europe.
Le président de la BCE Mario Draghi a mis un peu plus la pression sur Athènes, à l'occasion de la réunion de printemps du FMI. Selon lui, en effet, la réponse à la crise en Grèce était "dans les mains du gouvernement grec". Mais pour cela, "il faut beaucoup plus de travail et c'est urgent", a-t-il expliqué fermement.
Le patron de la banque centrale européenne a ainsi réaffirmé un peu plus les propos qu'il avait tenu dans la semaine à Francfort, lors d'une conférence de presse interrompue par l'irruption d'une militante anti-BCE.
La zone euro mieux "équipée"
"Nous voulons tous que la Grèce réussisse" à sortir de la crise, a-t-il dit à Washington, indiquant toutefois que la zone euro était "mieux équipée qu'en 2012, 2011, 2010" si la situation devait empirer.
Soulignant que la zone euro se redressait peu à peu depuis que la BCE avait commencé son programme de rachat d'obligations, il a cependant prévenu qu'une période prolongée de taux d'intérêt faibles...