A Moscou, le Premier ministre grec Alexis Tsipras vient chercher ce mercredi aussi bien des aides économiques qu'un soutien politique - Emmanuel Dunand/AFP
A Moscou, le Premier ministre grec et le chef du Kremlin vont négocier des enjeux aussi bien politiques qu'économiques dans un jeu de donnant-donnant.
Sous pression des Européens qui exigent des réformes avant toute nouvelle aide, le Premier ministre grec Alexis Tsipras vient chercher, ce mercredi, à Moscou aussi bien des aides économiques qu'un soutien politique. « Son message est clair : au-delà de ses dettes, la Grèce reste un enjeu géopolitique. Le Kremlin, lui, veut en profiter pour exacerber les divisions de l'Europe face à Moscou », insiste Fedor Loukianov, rédacteur en chef du magazine « La Russie dans la politique globale ».
Athènes critique les sanctions contre Moscou
En pleine crise ukrainienne, médias et hommes politiques russes ne cessent de rappeler, ces derniers jours, qu'Alexis Tsipras a critiqué à Bruxelles les sanctions contre Moscou et s'oppose à leur élargissement. Ils font aussi courir la rumeur que, si l'actuel bras de fer sur la dette grecque dégénère, Athènes pourrait non seulement quitter l'UE mais aussi l'Otan. « Est ainsi agitée l'idée que la Grèce s'éloignerait du giron occidental pour rejoindre la Russie. Dans ce jeu d...