La Grèce et ses créanciers négocient pied à pied sur les réformes qui permettront le déblocage d'une nouvelle tranche d'aides.
Ça coince toujours. La fameuse liste de réformes qu'Athènes doit s'engager à réaliser avant de pouvoir bénéficier d'une nouvelle aide financière reste un sujet d'affrontement entre la Grèce et ses créanciers. Lundi, les négociations déjà menées ce week-end, se sont poursuivies avec l'ex-troïka (Commission européenne, FMI et BCE), désormais prénommée «?groupe de Bruxelles?». Le message envoyé par ce dernier est assez limpide : ce qu'a proposé le gouvernement d'Aléxis Tsípras vendredi dernier est clairement insuffisant.
La finalisation de la liste ? «?Nous n'en sommes pas encore là?», a déclaré le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas. Pierre Moscovici a surenchéri en expliquant que si le travail se faisait «?dans un bon état d'esprit?», ça n'était «?pas simple ni vraiment facile?». «?Pour l'instant, tout ce que nous avons reçu, ce sont de vagues propositions, pas une liste précise. Il nous faut des engagements spécifiques, avec l'impact sur le budget?», explique une source européenne....