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Grèce : les points de blocage des négociations

Published in Le Monde on
Le gouvernement grec ne veut pas négocier « sur des engagements antérieurs à l'élection du 25 janvier, qui nous a portés au pouvoir ».
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Le gouvernement grec ne veut pas négocier « sur des engagements antérieurs à l'élection du 25 janvier, qui nous a portés au pouvoir ».

La date butoir est passée. Et le dossier grec est toujours ouvert. Il y a quelques jours encore, pourtant, le lundi 30 mars avait été présenté comme l'ultime limite au-delà de laquelle les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers internationaux ne devaient pas se prolonger, si l'on ne voulait pas voir la Grèce, en mal de liquidités, s'approcher du précipice financier.

Finalement, l'urgence financière n'apparaît plus si urgente. Et les discussions entre Athènes et le « groupe de Bruxelles » (l'ex-« troïka » du Fonds monétaire international, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne, plus le mécanisme européen de stabilité), menées durant tout le week-end jusqu'à la mi-journée lundi, vont se poursuivre. Avec le même menu : s'accorder sur les réformes à mettre en ?uvre afin que le pays puisse bénéficier d'une aide financière de 7,2 milliards d'euros.

Mais les discussions entre Athènes et ses créanciers achoppent sur les « lignes rouges » - réforme des retraites, libéralisation du marché du travail - qui avaient déjà entraîné la fin du précédent gouvernement grec, celui d'Antonis Samaras. Le blocage est donc bien réel.

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