"Bienvenue en Allemagne, Monsieur Tsipras" : même le tabloïd allemand "Bild" a suspendu les hostilités contre la Grèce, avec cette une bilingue, en allemand et en grec. Deux mois après son élection à la tête du gouvernement grec, le leader de la gauche radicale se rend à Berlin pour rencontrer Angela Merkel et tenter de relancer une relation germano-grecque qui bat fortement de l'aile.
L'idée est d'instaurer un dialogue direct entre les deux dirigeants et surtout d'oeuvrer à un apaisement, au moins de façade, entre les deux pays.
"Il faut que le ton entre l'Allemagne et la Grèce s'améliore de nouveau. Aujourd'hui est la parfaite occasion pour cela", a estimé Alexander Kritikos, directeur de recherche à l'institut allemand DIW, sur la chaîne NTV.
Comme pour tout dirigeant faisant sa première visite d'Etat à Berlin, le Premier ministre grec aura droit aux honneurs militaires devant la chancellerie à 17 heures. Suivra un premier entretien, puis une conférence de presse commune. Les discussions devraient ensuite se poursuivre lors d'un dîner.
Mission impossible
Ensemble, ils évoqueront les promesses de réformes d'Athènes qui a alerté Berlin la...