Le gouvernement grec de gauche d'Alexis Tsípras a fait adopter ce mercredi par le Parlement, avec le soutien des conservateurs, la première loi de sa mandature consacrée à un paquet de mesures sociales en faveur des pauvres. La loi a été votée dans ses principes par les 149 députés Syriza et ses 13 alliés des Grecs indépendants, mais aussi par les partis conservateur Nouvelle Démocratie et socialiste Pasok.
La loi concerne la fourniture d'électricité gratuite aux plus pauvres, d'une aide au logement pour 30 000 foyers et d'une aide alimentaire pour 300 000 personnes. Elle comprend également une aide pour les personnes qui ont perdu leur emploi ces derniers mois et sont privées de sécurité sociale. Outre ces mesures sociales, la loi prévoit «la création d'un secrétariat général pour la lutte contre la corruption», sur laquelle le gouvernement mise pour augmenter les recettes publiques.
La veille, mardi, la présidente du Parlement, Zoé Konstantopoulou, a annoncé la création d'une commission d'audit de la dette grecque, qui sera chargée d'en déterminer la part illégitime. Ce sera une étape cruciale pour permettre ensuite au gouvernement de négocier une...