Le gouvernement grec de gauche radicale a fait adopter le mercredi 18 mars par le Parlement de la première loi de sa mandature. Celle-ci prévoit des mesures sociales en faveur des plus démunis frappés par la crise. Le texte doit encore être voté article par article.
La loi a été votée dans ses principes par les 149 députés Syriza et ses 13 alliés des Grecs indépendants. Les conservateurs de Nouvelle Démocratie et les socialistes du Pasok l'ont aussi acceptée. Elle prévoit notamment la fourniture d'électricité gratuite, de bons d'alimentation, de transport et l'accès à des soins gratuits pour les plus démunis.
Le premier ministre grec Alexis Tsipras a livré un discours très offensif avant le vote de la loi. Il a affirmé que son gouvernement n'a «pas peur» des «menaces» exercées selon lui sur la Grèce.
«Certains technocrates essaient de nous...