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La Grèce menace de saisir l'Institut Goethe

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras a décidé de rouvrir la commission parlementaire sur les crimes de la Seconde Guerre mondiale. Crédits photo : JOHN THYS/AFP
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Alexis Tsipras a décidé de rouvrir la commission parlementaire sur les crimes de la Seconde Guerre mondiale. Crédits photo : JOHN THYS/AFP

Alors que les discussions entre la Grèce et feu la troïka ont officiellement repris, ce mercredi, à Bruxelles, le gouvernement d'Alexis Tsipras continue de brandir au nez de ses créanciers la question des dettes de guerre allemandes.

Pour indemniser les familles des victimes du village de Distomo, exécutées par les nazis, le gouvernement d'Alexis Tsipras est prêt à prendre une décision radicale: saisir des avoirs allemands sur le territoire grec. Le ministre de la Justice, Nikos Paraskevopoulos, l'a annoncé devant le Parlement. Première victime potentielle: l'Institut Goethe à Athènes.

Le gouvernement grec s'abrite derrière une décision de la Cour suprême en 2000 condamnant l'Allemagne à payer 28,6 millions d'euros à la famille d'une victime. À l'époque, déjà, il fut question de saisir l'Institut Goethe, l'École allemande d'Athènes ou l'Institut archéologique. Projets aussitôt abandonnés.

Complexe sur le plan juridique

D'après Der Spiegel, cette affaire ne serait pas sans lien avec le feu vert donné «quelques jours plus tard» par Berlin à l'entrée de la Grèce dans la zone euro. «À titre personnel, je suis prêt à autoriser l'application de cette...

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