Le gouvernement grec a rendu publique mardi sa liste d'engagements transmise à Bruxelles. Un programme qui sonne comme une capitulation. Car la plupart des réformes proposées sont en fait celles que réclamait la troïka.
Dans ce document en quatre chapitres et six pages, la Grèce insiste à plusieurs reprises sur "la concertation avec les institutions", (ex "troïka" : Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) dans l'élaboration détaillée de ses projets, ces mêmes institutions que le gouvernement d'Alexis Tsipras voulait chasser du pays après son élection.
La fin de l'austérité? Hum...
Le gouvernement d'Alexis Tsipras prévoit de "réviser" le programme des privatisations non encore engagées, sans revenir sur celles achevées (y compris le port du Pirée). Il conserve l'objectif d'augmenter le salaire minimum, mais sans préciser le calendrier et de niveau de relèvement. Deux points qui marquent très clairement une volonté de compromis.
Le gouvernement grec souhaite...