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Le sort financier de la Grèce suspendu à l'humeur des députés allemands

Published in Le Figaro on
La chancelière allemande, Angela Merkel, et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, ont besoin de l'aval du Bundestag pour accorder une prolongation de l'aide à la Grèce.
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La chancelière allemande, Angela Merkel, et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, ont besoin de l'aval du Bundestag pour accorder une prolongation de l'aide à la Grèce. Crédits photo : JOHN MACDOUGALL/AFP

De notre correspondant à Berlin

Si Angela Merkel et Wolfgang Schäuble se sont montré intransigeants la semaine dernière avec Alexis Tsipras, ce n'est pas seulement parce qu'ils avaient perdu confiance dans le gouvernement grec. C'est toute l'Allemagne qui doute. Or pour accorder une prolongation de l'aide, la chancelière et le ministre des Finances ont besoin de l'aval du Bundestag. Comme l'exige la procédure parlementaire allemande, les députés seront amenés à se prononcer cette semaine, sans doute vendredi. Si l'Allemagne dit non, l'accord entre Athènes et ses créanciers sera à renégocier.

Or les propositions formulées vendredi par le gouvernement grec sont jugées insuffisantes par bon nombre de responsables politiques conservateurs. Les recettes prévues grâce à la lutte contre l'évasion fiscale ou la corruption sont trop incertaines, estime-t-on à Berlin. Certains députés, notamment les Bavarois de la CSU, menacent clairement de voter non pour bloquer le plan qui leur sera présenté si les mesures d'austérité ne sont pas davantage précisées.

«J'attends un programme de réformes et d'économies sérieux», a insisté le vice-président de la CSU, Hans-Peter...

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