Skip to main content

Début de fracture à Syriza, entre pragmatisme et déceptions

Published in Le Monde on
Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec, le 20 février.
Légende

Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec, le 20 février.

Les institutions européennes attendent de pied ferme les annonces du gouvernement d'Alexis Tsipras, qui doivent permettre lundi 23 février d'entériner le compromis trouvé vendredi sur la prolongation de l'aide financière apportée au pays jusqu'à la fin de juin. L'exécutif de gauche radicale va s'essayer à un numéro d'équilibriste pour ne pas, malgré les exigences imposées par ses créanciers, revenir sur ses promesses électorales.

Le gouvernement Tsipras a obtenu de pouvoir présenter à la zone euro sa propre liste de mesures, qu'il prévoit de prendre durant les prochains mois. La condition exigée par Bruxelles est que l'équilibre des finances publiques grecques doit être sauvegardé.

PAS DE CONCESSION SUR LE DROIT DU TRAVAIL

Mais la négociation risque d'être pour le moins complexe. « Il y a des sujets de souveraineté qui relèvent de la politique intérieure et ne sont pas négociables », a averti le ministre d'Etat Nikos Pappas, bras droit de M. Tsipras. Particulièrement visées, les questions relatives aux droits et aux conditions de travail sont au c?ur du programme du gouvernement Syriza. Le parti s'était en effet engagé pendant la...

Explore