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Victoire de Syriza en Grèce: le nouveau grand "schisme"

Published in L'Express on
Le nouveau gouvernement hellénique mené par Alexis Tsipras vient de s'opposer à une déclaration commune de l'Union européenne condamnant fermement les agissements attribués à la Russie dans l'est de l'Ukraine


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Le nouveau gouvernement hellénique mené par Alexis Tsipras vient de s'opposer à une déclaration commune de l'Union européenne condamnant fermement les agissements attribués à la Russie dans l'est de l'Ukraine

L'Europe se serait bien passée de cette fracture supplémentaire et, à vrai dire, assez profonde. Avec l'arrivée au pouvoir du parti Syriza, Athènes ne se contente pas de défier l'autorité économique et financière de l'Union européenne ni de ruer dans les brancards pour adoucir la cure d'austérité imposée par la troïka (UE, FMI, BCE). Le nouveau gouvernement hellénique vient aussi de s'opposer, le lundi 26 janvier, à une déclaration commune de l'Union européenne condamnant fermement les agissements attribués à la Russie dans l'est de l'Ukraine.  

De même qu'un train peut en cacher un autre, une posture contestataire peut dissimuler une ligne traditionnelle qui, pour le coup, reprend en choeur l'antienne de la fraternité orthodoxe. Par une incroyable rémanence, le grand schisme d'Orient de 1054, qui sépara l'Europe entre catholicisme et orthodoxie, puis se prolongea avec la frontière occidentale de l'Empire ottoman, trouve des échos inattendus dans le bras de fer entre Athènes et Bruxelles.  

Les répercussions du sentiment orthodoxe

Dès le mois de mai 2014, en...

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