Le duel entre la Grèce et l'Allemagne s'annonce serré. Du côté d'Athènes, le fraîchement élu Alexis Tsipras a promis la fin de l'austérité et souhaite négocier un allégement de la dette de 315 milliards d'euros de son pays, soit 175% du produit intérieur brut. A Berlin, on refuse de payer pour la république hellène qui doit respecter ses engagements.
Le revirement politique grec ne plaît pas du tout à l'Allemagne et l'Europe qui ont prêté de l'argent en échange d'un politique visant à réduire le déficit budgétaire du pays, soit des mesures d'austérité.
Ce que dit la Grèce
Après plus de quatre ans de cure d'austérité, le nouveau Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé son intention de passer par la relance. Renégociation de la dette, réembauche de fonctionnaires, hausse du salaire minimum, aide aux ménages pauvres et fin des privatisations, dont celle de l'emblématique port du Pirée (le conglomérat chinois Cosco doit racheter les 67% de parts de l'Etat). Loin donc des exigences européennes.
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