Les discussions cruciales entre le nouveau gouvernement anti-austérité grec et l'UE sur la réduction de l'énorme dette du pays ont commencé vendredi 30 janvier avec l'arrivée à Athènes du chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui va faire face à des interlocuteurs pour l'instant intraitables.
Le chef des ministres des Finances de la zone euro est arrivé au Palais Maximou, le bureau du nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras au centre de la capitale, peu après 13h, heure française, où il a été accueilli par celui-ci et par le vice-Premier ministre Ioannis Dragasakis.
"Ignorer les accords n'est pas le bon chemin à prendre", a indiqué le patron de la zone euro à l'issue de la rencontre. Il a demandé à la Grèce "de définir sa position pour aller de l'avant".
Le ministre grec a réitéré que la Grèce voulait bien "dialoguer" avec l'Europe mais pas avec "une commission branlante, [la délégation] de la troïka".
Peu après, il a gagné le ministère des Finances, pour s'y entretenir avec Yanis Varoufakis. Le ministre de l'Economie, Yorgos Stathakis, et Euclide Tsakalotos, vice-ministre des relations économiques internationales au ministère des...