C'est dérangeant, contre-intuitif. Mais c'est la vérité. Alexis Tsipras est un allié - de fait si ce n'est de c?ur - de Poutine. Il défend la politique agressive du Kremlin en Ukraine.
Après l'annexion de la Crimée, Tsipras est l'un des rares leaders politiques européens, avec Marine Le Pen, à s'être rendu, en mai 2014, à Moscou où il a été reçu à haut niveau - notamment par une proche de Poutine, Valentina Matvienko, présidente de la Chambre haute.
Selon les médias grecs, il s'est prononcé en faveur de l'annexion de la péninsule et a soutenu les référendums organisés par les séparatistes à l'est de l'Ukraine, scrutins dénoncés par les pays occidentaux.
L'avancée des pro-russes saluée
Selon le décompte effectué par Radio Liberty, son parti, Syriza, a voté à l'automne dernier contre l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE. Il s'est abstenu lors du vote d'une résolution condamnant la fermeture de l'ONG de défense des droits de l'homme fondée par Sakharov, Memorial.
Le parole-parole de son parti en charge des relations internationales, Costas Isychos, a même vanté les "impressionnantes contre-attaques" des séparatistes pro-russes à l...