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Grèce : la fin du clan Papandréou

Published in Le Figaro on
Le parti de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou n'a obtenu que 2.6% des suffrages, échouant donc à passer le seuil de 3% nécessaire pour entrer au Parlement. Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS
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Le parti de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou n'a obtenu que 2.6% des suffrages, échouant donc à passer le seuil de 3% nécessaire pour entrer au Parlement. Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS

Papandréoutai? Pour la première fois depuis 1923, aucun Papandréou ne siègera au Parlement grec. La fin d'une famille mythique qui s'était constitué en dynastie. L'ex premier ministre grec Georges Papandréou, qui avait dû démissionner en novembre 2011 deux ans après avoir révélé au monde entier l'ampleur du déficit grec, n'a pas réussi à faire son retour au Parlement. Son parti, fondé la veille des élections, le 2 janvier dernier et appelé Mouvement des démocrates socialistes, n'a obtenu que 2.6% des suffrages, échouant à passer le seuil de 3% nécessaire pour entrer au Parlement.

Deux partis, trois familles

La victoire du parti Syriza met fin à quarante ans d'alternance entre les deux principaux partis Nouvelle Démocratie et le PASOK qui se partageaient le pouvoir depuis la chute des colonels en 1974. Dans ces deux grands partis, trois grandes familles fournissaient régulièrement des cadres dirigeants et des parlementaires: Les Karamanlis, les Mitsotàkis et les Papandréou, qui ont donné à la Grèce pas moins de six premiers ministres et de dix mandats lors de l'après-guerre. Une véritable oligarchie, balayée par la crise et par la victoire du jeune Alexis...

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