Elections législatives à hauts risques en Grèce le 25 janvier, après l'échec de la manoeuvre du Premier ministre, Antonis Samaras, consistant à provoquer une élection présidentielle anticipée dès la fin décembre. Les députés n'ayant finalement pas réussi à élire un chef de l'Etat, le Parlement a été dissous le dernier jour de l'année, donnant le coup d'envoi d'un nouveau sprint électoral et d'une nouvelle fièvre sur les marchés comme chez les créanciers de la Grèce. Athènes n'a pas fini de négocier avec l'UE et le FMI les conditions du versement de son ultime tranche d'aide internationale, ni le prêt qui lui permettrait de continuer à avoir accès aux marchés financiers. La situation est incertaine. En tête des sondages, Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche radicale Syriza opposé aux réformes de la troïka, est aux portes du pouvoir. Un scénario suffisamment redouté pour qu'Antonis Samaras, chef de la Nouvelle Démocratie, agite la menace d'une sortie de l'euro. Il est vrai que deux proches conseillers d'Alexis Tsipras ont évoqué, le jour de la dissolution du Parlement, la possibilité de ne pas payer les intérêts et amortissements de la dette publique envers l'UE et...
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