sans papiers police
Les forces de police ont été placées en fin d'après-midi à l'entrée de la Faculté de Droit d'Athènes dans l'intention de procéder à l'évacuation des immigrants illégaux qui s'y sont installés pour se mettre en grève de la faim depuis deux jours.
Après l'échec des négociations qui avaient eu lieu dans la matinée, le procureur du 1er tribunal d'Instance a répondu favorablement à la demande d'évacuation présenté par le rectorat universitaire.
La notion d'asile universitaire spécifique à la Grèce interdit l'intervention directe de la police dans les sites universitaires.
La circulation dans les rues avoisinantes a été interrompue, la station de métro de Panepistimiou étant fermée par la suite.
Dans des déclarations à l'ANA-MPA, le représentant de l'association "Initiative Solidarité", Nicos Giannopoulos, avait informé que les grévistes avaient décidé de ne pas être transférés dans un autre endroit, estimant qu'ils ne gênent personne, puisqu'il n'y a pas de cours, et qu'aucune des propositions qui leur ont avait été faites ne remplissait de bonnes conditions.
Plus tôt encore, les ministres de l'Intérieur, Yannis Ragoussis, de l'Education, Anna Diamandopoulou, de la Protection du Citoyen, Christos Papoutsis et du porte-parole du gouvernement, Georges Pétalotis, s'étaient réunis dans les bureaux du premier ministre au Parlement.
Les consultations, discussions se sont multipliées tout au long de la soirée entre gouvernement, autorités policières, autorités judiciaires et universitaires, ainsi qu'avec les associations anti-racistes et autres mouvements soutenant les grévistes de la faim pour trouver une issue à cette situation.
i-GR/ANA-MPA