Les entreprises d'utilité publique (DEKO), les collectivités locales, les caisses d'assurance maladie et des hôpitaux vont devoir faire avec des nouvelles coupes budgétaires après les réunions axées sur le Budget de l'Etat pour 2011 qui se sont achevées pour cette semaine par une rencontre du ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, avec le ministre d'Etat chargé des Investissements, Haris Pamboukis.
Reste la rencontre de M. Papaconstantinou, la semaine prochaine, avec la ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Louka Katseli, afin que les services du ministère des Finances puissent ensuite se mettre à composer "le puzzle" du nouveau Budget de l'Etat 2011.
Le texte définitif, qui sera déposé le 18 novembre au Parlement, portera précisément sur les nouvelles restrictions des dépenses publiques au niveau des entreprises d'utilité publique (DEKO), des collectivités locales, des caisses d'assurance maladie et des hôpitaux. Selon des sources du ministère des Finances, ces restrictions sont impératives, compte tenu de la révision attendue du déficit budgétaire de 2009 à un taux supérieur à 15% du PIB, du retard dans les recettes publiques - sur une période de 8 mois ''le trou noir" est de 2,05 milliards d'euros-, ainsi que d'une récession économique, plus profonde que les prévisions, de la Grèce l'an prochain.
Le ministère des Finances a par ailleurs décidé, en collaboration avec les ministères compétents, de faire fusionner ou de supprimer des services publics et municipaux, qui n'ont aucun objet ou qui génèrent des déficits.
Des efforts de réduction des dépenses sont prévus aussi au ministère de la Défense dans les programmes d'armements.
i-GR/ANA-MPA