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Le premier ministre sévèrement attaqué par l'opposition. ''Papandréou, bienvenue au pays des corrompus''

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By iNFO-GRECE,

A l'heure du premier ministre vendredi, le Parlement a vécu des moments agités, le premier ministre ayant été amené à répondre aux critiques sévères des petits partis de l'opposition, LAOS, KKE et SYRIZA.

"Bien venu au Parlement de la corruption et au pays des corrompus", a lancé le président de la gauche radicale (SYRIZA), Alexis Tsipras, au premier ministre, allusion au voyages incessants de ce dernier et à la petite phrase dévoilée par le premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, selon lequel M. Papandréou aurait déclaré gouverner un pays corrompu.

M. Tsipras a reproché au premier ministre de rechercher la corruption en épluchant les revenus des gens qui gagnent 500 euros au lieu de s'intéresser aux commissions des divers entrepreneurs et fournisseurs traitant avec les services publics.

Le président du parlement est intervenu pour rappeler que c'était la première fois qu'il entendait des telles expressions à l'adresse du premier ministre dans l'enceinte du Parlement, tandis que M. Papandréou a reproché à M. Tsipras de diffamer les institutions démocratiques à l'intérieur comme à l'extérieur du Parlement.

Pour sa part, la secrétaire générale du KKE (communiste), Aleka Papariga, a ciblé son intervention sur le chômage, critiquant le modèle de développement que promeut le gouvernement qui aboutit à des pertes d'emplois, et au chômage de longue durée, a-t-elle dit.

M. Papandréou a répondu en rappelant son objectif d'un nouveau modèle de développement basé sur la qualité du travail et estimé possible la création de 250.000 nouveaux emplois.

Le premier ministre était également interpellé par le président du LAOS (droite traditionaliste), Georges Karadzaféris, sur l'éventuelle convocation d'une commission parlementaire d'enquête sur l'économie, le chef du gouvernement a confirmé qu'elle aurait lieu et précisé que la période examinée serait celle entre 2007 et 2009, sous gouvernement de la Nouvelle Démocratie, excluant ainsi de l'enquête les années de gouvernance du parti socialiste.

M. Papandréou a noté que la commission d'enquête sera chargée, non pas d'une évaluation générale de l'économie de ces dernières décennies (ce que demande le LAOS), mais de cerner les actions politiques et décisions précises qui ont conduit à la falsification des informations fournies à Eurostat avec pour résultat "une épreuve pour la Grèce jamais connue auparavant".

Une réponse qui a amené le principal parti de l'opposition, la Nouvelle Démocratie (ND), à réagir en rappelant que le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a dernièrement parlé de problèmes enracinés en Grèce depuis 2-3 décennies et non seulement depuis 2-3 ans.

La ND a rejeté la proposition du premier ministre, Georges Papandréou, de limiter à la période 2007-2009 l'enquête de la commission parlementaire sur l'économie.

La ND insiste une fois encore pour élargir la période à partir de 1981 jusqu'à aujourd'hui, demandant par ailleurs que soit examinée aussi la dernière période du gouvernement de George Papandréou, afin de connaître toute la vérité sur les raisons qui ont conduit la Grèce pour la 3e fois à être sous le contrôle pour déficit excessif, et pourquoi les spreads ont explosé en hausse après l'avalanche de critiques du premier ministre et de ses collaborateurs faites à l'étranger contre la Grèce.

i-GR/ANA-MPA

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