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Le président de la ND, Antonis Samaras, a été reçu mercredi après-midi au Palais Maximou par le premier ministre, Georges Papandréou, pour un tour d'horizon de la situation économique en Grèce.
A l'issue de la rencontre, M. Samaras a dit avoir "discuté en profondeur les aspects cruciaux de la crise économique. Je pense qu'avec un dosage approprié de politique économique, nous pouvons nous en sortir tout seuls".
Interrogé par la presse à propos de l'activation du plan de soutien à la Grèce, M. Samaras s'est contenté d'observer que "moins nous en disons, mieux ça vaut pour l'économie".
Par ailleurs, des sources gouvernementales ont indiqué que "M. Samaras a la même opinion que nous, c'est-à-dire ne pas utiliser - autant que faire se peut - le mécanisme de soutien, lequel reste une solution de nécessité en tant que filet de sécurité".
Les mêmes sources ont insisté sur la volonté de la Grèce que le mécanisme de soutien soit le plus fort possible, ajoutant qu'il reste encore certains détails à étudier, alors qu'en ce qui concerne l'opinion de M. Samaras au sujet du FMI, les sources gouvernementales rappellent que M. Samaras avait dit par le passé "non au FMI", mais notent toutefois qu'à présent - selon le mécanisme de soutien - il s'agit d'une nécessité.
Enfin, une réunion a eu lieu au Palais Maximou entre le vice-premier ministre, Théodoros Pangalos, et les ministres de l'Emploi, Andréas Loverdos, et de la Santé, Mariliza Xenogiannakopoulou, sur la sécurité sociale en vue du Conseil informel des ministres de jeudi.
i-GR/ANA-MPA