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Nouvelle controverse Samaras-Papandreou à propos du recours de la Grèce au FMI

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By iNFO-GRECE,

La polémique sur la crise financière dans laquelle est plongée la Grèce s'est deplacée à Thessalonique ce week-end où se trouvaient le premier ministre socialiste Georges Papandréou et le chef de la droite-centriste Antonis Samaras, lesquels intervenaient dans des réunions internes à leurs partis respectifs : M. Papandréou a encore une fois mis les difficultés que traverse son gouvernement au compte de la spéculation, tandis que M. Samaras a mis en garde que le "flirt obstiné" du premier ministre avec le Fonds monétaire international (FMI) est dangereux.

"La Grèce vit aujourd'hui un tournant historique qui n'a lieu que rarement dans le monde, si ce n'est tous les 30-40 ans, le principal objectif étant qu'elle soit sauvée pour que le gouvernement et le PASOK puissent être au service du citoyen", a déclaré le premier ministre, et président du PASOK, Georges Papandreou, s'adressant samedi à Thessalonique aux travaux du Conseil national du parti.

Se référant aux mesures d'austérité prises d'"urgence" par le gouvernement, M. Papandreou a dit en assumer personnellement le coût politique, notant "lutter aujourd'hui pour prendre des décisions et construire l'avenir sans dépendance. Les conditions dans lesquelles nous nous trouvons aujourd'hui, a-t-il dit, ne sont pas normales: ce sont des conditions de guerre et c'est pourquoi les décisions que nous avons prises ont été difficiles".

Le chef du gouvernement a parlé encore des attaques sans précédent des spéculateurs contre la Grèce, et considéré que ce problème ne concerne pas seulement la Grèce, mais la zone Euro et la monnaie européenne, réitérant que la Grèce règlera seule ses problèmes, qu'elle paiera se dettes, et que la seule chose qui est demandée est un soutien politique contre les spéculateurs empêchant que le pays empruntent à des taux en vigueur dans les autres pays.

M. Papandreou a évoqué aussi le projet de loi fiscale, l'un des projets les plus ambitieux et fort pour une répartition juste des impôts, notant que tous les citoyens seront imposés, mais selon leur revenu réel, se disant certains enfin de lutter contre l'évasion fiscale et mettre fin à l'impunité.

Samaras : consensus , n'est pas chèque en blanc

Le président de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, a assuré samedi les membres de son parti, en réunion d'avant-congrès à Thessalonique, soutenir en ce temps de crise les points positifs de la politique du gouvernement, mais pas le gouvernement, faisant la différence entre consensus et chèque en blanc, pour souligner encore que telle est sa position qu'il a exprimé au PPE et qu'il défendra le 25 mars dans son entretien avec la chancelière allemande.

Des choix politiques fondamentaux sont même critiqués par des membres du PASOK, a relevé M. Samaras, pour dénoncer ensuite que le parti gouvernemental "flirte de manière obstinée et dangereuse avec le FMI", en rappel de déclarations du premier ministre n'y excluant pas un recours faute de soutien de l'UE.

En ce qui concerne la Nouvelle Démocratie, son tout nouveau président a annoncé des "mesures révolutionnaires" dans sa réorganisation "du bas jusqu'en haut", en vue d'en faire un grand parti européen de centre-droit, lequel s'adresserait à toute la société et tournerait le dos aux pratiques du passé (les barons notamment).

Les innovations portant sur une participation plus large de la base, des jeunes, des femmes, de l'organisation tous les deux ans d'un Congrès national et l'élection du président par la base.

i-GR/ANA-MPA

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