Les Grecs et Chypriotes de Paris ont célébré dimanche la fête nationale du 25 mars, commémorant le début de l'insurrection contre les Turc-ottomans, par une messe présidée par le métropolite Mgr Emmanuel en la cathédrale orthodoxe de Saint Stéphane dans le huitième arrondissement de la capitale parisienne, suivie d'un dépôt de gerbe sur la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc du Triomphe.
A l'issue de la messe, l'ambassadeur de la Grèce en France Constantin Chalastanis, dans une allocution dans l'air du temps, s'est référé à l'hellénisme en tant que construction intellectuelle de la Renaissance et des Lumières, n'oubliant pas toutefois de mentionner l'intemporalité de la langue dans la transmission du sentiment national grec et remerciant, à ce point, l'Eglise orthodoxe de sa contribution.
Le discours s'est terminé sur les difficultés du gouvernement devant la crise financière à laquelle le pays se trouve confronté en ce moment. M. Chalastanis a annoncé qu'aussi bien symboliquement que pour réaliser des économies les traditionnelles réceptions n'allaient avoir lieu cette année dans aucune des ambassades grecques dans le monde.
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