Répondant à l'initiative du gouvernement de mettre en place une commission parlementaire d'enquête sur les données budgétaires et la fiabilité des statistiques sur la période 2004-octobre 2009, la Nouvelle Démocratie, aujourd'hui à l'opposition mais au pouvoir à cette période, a déposé vendredi sa propre proposition demandant que l'enquête en question porte sur la période 1981-février 2010.
Cette demande, signée par le groupe parlementaire de la ND et portant en premier les signatures du président, Antonis Samaras, suivie de celle de l'ancien premier ministre, Costas Caramanlis, fait référence à la volonté du parti de mettre à jour les véritables raisons qui ont conduit, à partir de 1981 - date d'entrée de la Grèce dans la CEE -, l'économie grecque à l'état actuel, tant du point de vue des données budgétaires que de la fiabilité des statistiques.
Il est indiqué en outre que la proposition du PASOK - portant sur la période 2004-octobre 2009 - est révélatrice d'une attitude revancharde du gouvernement ne visant ni à renforcer la transparence en économie, ni à fixer des règles permanentes et efficaces pour restaurer la crédibilité du pays, mais à simplement faire porter la responsabilité de la situation actuelle au précédent gouvernement.