attentat ked
La série de violences terroristes ouvert depuis les émeutes de décembre dernier a continué jeudi soir, en Grèce, avec une explosion qui s'est produite vers 21h30 à l'intersection de l'avenue Alexandras et de la rue Koniari dans le centre d'Athènes, dans le district de Ambelokipi, causant d'importants dégâts mais sans blessés.
Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat qui a visé le bâtiment où est abritée la Compagnie des biens immobiliers de l'Etat (Ktimatiki Etereia Dimosiou - KED).
La bombe, de fabrication artisanale selon la police, a causé des dommages à l'entrée de l'immeuble et un véhicule stationné à l'extérieur, alors qu'elle a également brisé les fenêtres des boutiques et appartements entourant les bâtiments.
La police de sécurité et des experts de la section anti-terrorisme bombe se sont précipités sur le site.
Une forte odeur de gaz naturel s'est répandue dans le quartier après l'explosion du fait que le couvercle d'un tuyau de gaz naturel a arraché par l'explosion, mais les experts précisaient qu'il n'y avait pas eu d'explosion de gaz naturel.
Les officiels de la lutte contre le terrorisme estimaient hier soir que le mécanisme de l'explosion a été probablement déclenché par télécommande, tandis qu'aucun appel d'avertissement n'avait précédé l'explosion, au moment de la quelle heureusement il n'y avait pas de passants évitant ainsi de faire des victimes.
Selon la police, le bâtiment est surveillé par une société de sécurité privée, et il y avait du personnel de sécurité dans le bâtiment au moment de l'explosion.
Le nom de la KED apparaît plusieurs fois dans le dossier de l'affaire dite du "Vatopediou", un dossier complexe de transactions immobilières entre l'Etat, le monastère de Vatopedi au mont Athos et des agents immobiliers. Mais ce qui problématise également les autorités c'est que le bâtiment du KED est à seulement 300 mètres du bâtiment de la Cour suprême et de la Direction générale de la Police d'Athènes.