Dans des déclarations vendredi à l'issue des travaux informels de l'Eurogroupe à Nice, le ministre grec de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, a fait part du constat des ministres de l'Eurogroupe que les incidences de la crise économique internationale qui a débuté il y a environ un an sont plus grandes pour les pays de la zone euro que ce qui avait été évalué jusqu'ici.
M. Alogoskoufis a souligné les répercussions à la fois de la crise internationale du système financier et de l'inflation internationale sur les pays de la zone euro, mais également sur les rythmes de croissance et sur les vraies économies dans plusieurs pays, où la croissance est devenue négative au 2e trimestre de l'année.
Dans son intervention, devant ses homologues de l'Eurogroupe, le ministre a souligné qu'il faut garantir que les règles qui ont été fixées au niveau de l'inflation, du respect du Pacte de stabilité et de croissance et de l'accélération des réformes dans le cadre de la Stratégie de Lisbonne continueront à être mises en oeuvre.
En Grèce, a poursuivi M. Alogoskoufis, nous avons d'ores et déjà pris des initiatives pour le Budget 2009, le soutien de la croissance et des couches économiquement les plus faibles, chaque pays devant entreprendre ses propres initiatives afin de redonner confiance aux citoyens européens et les convaincre qu'il y a une réponse suffisante à la crise.
i-GR/ANA-MPA