nimetz montathos
Après deux jours de négociations à Skopje et à Thessalonique, petite escapade au Mont Athos ce week-end pour l'envoyé spécial de l'ONU pour la question de la future appellation de la FYROM, Matthew Nimetz, où il a rencontré samedi le patriarche oecuménique Bartholomée Ier, présent sur les lieux pour la commémoration du 500e anniversaire de la mort d'un des fondateurs de la communauté monastique.
La rencontre a eu lieu en présence de l'ambassadeur Adamantios Vassilakis, représentant de la Grèce dans les négociations sur la question du nom de la FYROM (Ancienne république yugoslave de Macédoine) qui accompagne M. Nimetz dans sa visite privée au Mont Athos, et du métropolite d'Autriche, Mgr Michel, qui accompagne le patriarche oecuménique présent au Mont Athos pour la commémoration du 500e anniversaire de la mort d'un des fondateurs du monastère Dionyssiou, Saint Nyphon.
"Nous avons parlé de beaucoup de choses, je lui ai donné un aperçu des négociations qui se déroulent entre Skopje et Athènes", a déclaré M. Nimetz aussitôt après l'entrevue, ajoutant avoir reçu les encouragements de Vartholomaios pour poursuivre sa mission.
Les deux hommes ont discuté aussi, selon des informations, de questions concernant les Eglises orthodoxes dans la région, la paix et les droits de l'Homme.
Dans des déclarations à l'issue de son entrevue vendredi à Thessalonique avec le représentant de la Grèce, l'ambassadeur Adamantios Vassilakis, M. Nimetz, a dit constater du sérieux de la part des deux parties, de la Grèce et de la FYROM, et une disposition de régler la question de l'appellation du pays voisin.
Le médiateur de l'ONU a dit que les deux parties ont des vues précises sur ce qu'elles peuvent accepter et ce qu'elles ne peuvent pas, et soutenu que la solution se dégagera lorsque les deux parties se sentiront à l'aise avec la solution proposée.
Pressé par les journalistes, M. Nimetz a reconnu qu'"une série d'autres questions que je qualifierais d'annexes à la question centrale du nom ont été posées, liées de près ou de loin à la question centrale du nom. La question du nom est tellement difficile, qu'il n'est pas nécessaire de la charger avec d'autres questions. Je proposerai de les laisser de côté et de nous occuper de la question du nom et d'essayer de trouver une solution".
A Athènes, le ministre des Affaires étrangères Mme Bakoyannis à l'issue d'un entretien vendredi avec le premier ministre, Costas Caramanlis, a confirmé qu'Athènes ne comptait pas répondre aux dernières déclarations du premier ministre de la FYROM, Nikola Gruevski, considérant plus nécessaire un effort substantiel et franc pour un règlement du nom et ne pas s'engager dans des "rhétoriques inutiles".
Cependant, l'opposition s'est inquiétée "de l'emploi habile dans les concertations de certains termes, à savoir questions principales et questions secondaires", a dit le porte-parole du PASOK, Georgios Papaconstantinou, tranchant catégoriquement qu'"il n'existe pas de questions principales et secondaires dans nos relations avec Skopje, il n'existe qu'une seule question: le nom".
i-GR/ANA-MPA