papoulias fischer
L'Europe et les relations bilatérales Grèce-Autriche, notamment économiques, étaient au menu des entretiens du président de la République, Carolos Papoulias, avec ses interlocuteurs autrichiens dans le cadre d'une visite officielle, mais le président grec en a profité pour envoyer des avertissement sévères aux plus belligérants des voisins de la Grèce, la Turquie et la FYROM.
M. Papoulias, a souligné l'importance du règlement de la question chypriote pour l'UE, ainsi que l'absurdité politique de l'occupation de l'île par un pays candidat à l'adhésion, la Turquie, s'adressant à son homologue autrichien, Heinz Fischer, au cours de leurs entretiens en fin de matinée jeudi à Vienne.
Les entretiens ont porté sur toute une série de questions bilatérales, européennes et internationales, ainsi que sur l'Europe après le référendum irlandais, et MM. Papoulias et Fischer sont convenus de la nécessité de trouver les moyens pour l'Europe de progresser sans s'embourber dans une longue paralysie.
Les derniers développements négatifs dans l'économie mondiale ont également été examinés, et les deux chefs d'Etat ont dûment mentionné qu'il ne s'agit pas uniquement d'un problème européen mais mondial, auquel l'Europe doit trouver des solutions afin de soulager les couches faibles de la société qui sont touchées.
De son côté, le président autrichien a fait part de sa satisfaction au sujet du haut niveau des relations bilatérales, estimant qu'il existe certes des marges de développer la coopération. M. Fischer a fait part de son espoir que le Forum d'affaires greco-autrichien, qui se tiendra vendredi à la Chambre économique fédérale autrichienne, contribuera à promouvoir les relations bilatérales économiques.
En ce qui concerne la FYROM, M. Papoulias a exprimé ses regrets au sujet de "la position intransigeante, presque hostile", de la FYROM face à la Grèce, ajoutant que "la Grèce doit faire face à un irrédentisme hostile de la part de Skopje", alors que l'Accord intermédiaire qui avait été signé entre les deux pays prévoyait une appellation acceptée mutuellement par les deux parties.
Dans la matinée, M. Papoulias a rencontré le chancelier fédéral, Alfred Gusenbauer, qui a déclaré que les économies de l'Autriche et de la Grèce ont une grande part de responsabilité commune dans l'évolution des Balkans, tandis que les deux hommes s'accordent sur le fait que la stabilité des Balkans, qui est soutenue par leur pays respectif, doit être étroitement liée à la poursuite de la marche d'adhésion des pays balkaniques à l'UE.
Papoulias souligne les perspectives positives des investissements et coopérations d'affaires en Grèce
Le président de la République, Carolos Papoulias, a mis l'accent sur l'excellent cadre de coopération entre la Grèce et l'Autriche, ainsi que sur les perspectives positives d'investissements et de coopérations d'affaires, dans un discours prononcé vendredi à l'occasion du Forum gréco-autrichien qui s'est tenu à la Chambre économique fédérale d'Autriche.
S'adressant aux hommes d'affaires grecs et autrichiens, M. Papoulias a fait part de sa satisfaction quant au thème central de ce forum qui concernait les utilisations et applications des sources renouvelables d'énergie, le développement de la technologie dans le secteur de la protection de l'environnement et les coopérations dans les investissements.
M. Papoulias a jugé positives pour la Grèce les perspectives d'investissements et de coopérations d'affaires, le rythme stable de croissance de l'économie grecque, la participation du pays à la zone euro, l'amélioration des infrastructures, la réduction progressive de la charge fiscale des entreprises, la nouvelle loi de développement, les partenariats entre secteurs privé et public, ainsi que sa position géographique.
Le chef de l'Etat a en outre mis l'accent sur la présence économique de la Grèce dans les Balkans, sa position stratégique et son rôle majeur qui est confirmé par la présence de quelque 3.500 entreprises grecques, les agences de banques grecques, ainsi que par l'ensemble des investissements grecs excédant 12 milliards d'euros.
Selon M. Papoulias, la consécration de la Grèce comme plaque tournante de l'énergie favorise les coopérations avec l'Autriche dans le secteur de l'énergie, alors que le marché grec du tourisme reste une des destinations les plus prisées au niveau international.
"Ce Forum est une excellente occasion pour la promotion de la coopération économique bilatérale, et l'Etat grec est décidé à soutenir tous les efforts et à aider à l'amélioration des activités commerciales et économiques", a conclu M. Papoulias.
i-GR/ANA-MPA