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Réforme de la sécurité sociale : le gouvernement maintient son programme. Forte participation à la grève du 13 février

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By iNFO-GRECE,

Athènes était paralysée mercredi 13 février suite à la participation massive des salariés des secteurs public et privé à la grève de 24h lancé par les deux grandes centrales syndicales, la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY), pour s'opposer aux réformes de la sécurité sociale, au chômage, à l'inflation.

Les transports publics étaient particulièrement touchés, avec paralysie quasi complète des tramways, autobus, alors qu'aucun train ne circulait, le métro ne fonctionnant que de 10h du matin à 16h pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations du centre d'Athènes ! Par ailleurs, aucun vol n'avait été programmé entre minuit mardi et minuit mercredi dans les aéroports grecs.

L'Union des rédacteurs des quotidiens d'Athènes (ESHEA) avait appelé lundi à une participation massive de ses membres et sympathisants à cette journée de mobilisation, avec pour conséquence l'absence, jeudi, des kiosques de la plupart des journaux.

Dans son point de presse, le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, a déclaré à propos de la sécurité sociale que rien n'est changé relativement à ses déclarations antérieures et renvoyé la presse au débat vendredi au Parlement sur ce dossier, où le premier ministre, Costas Caramanlis, présentera les grandes lignes des propositions gouvernementales, alors qu'invité à confirmer si le projet de loi serait déposé dans 3-4 semaines, le ministre a précisé que cette question dépendait du communiqué officiel du cabinet restreint.

"Le système de sécurité sociale entre dans la dernière ligne droite", a affirmé, de son côté, jeudi, le ministre du Travail, Fani Palli-Petralia, à l'issue de son entretien au Palais Maximou avec le premier ministre, Costas Caramanlis, en vue du débat vendredi au Parlement sur la question.

Revigoré par le succès de la grève, le KKE (parti communiste) a aussitôt appelé, lui, à une mobilisation sur les lieux de travail avec les syndicats pour continuer à s'opposer aux réformes de la sécurité sociale des deux grands partis, ND et PASOK, et pour revendiquer une revalorisation des salaires et retraites.

Pour sa part, le Synaspismos, par la voix de son nouveau président, Alexis Tsipras, a dénoncé qu'après les scandales de la Bourse, des placements dans des obligations d'Etat des caisses de sécurité sociale, le gouvernement opte une fois encore pour que les jeunes et les femmes "travaillant dans l'insécurité" la plus complète paient les frais de ces politiques.

i-GR/ANA-MPA 

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