Les négociations salariales entre organisations syndicales et patronales qui ont eu lieu mercredi dans le cadre de la nouvelle convention collective nationale de travail, ont échoué devant la demande d'augmentations de 10,5% réclamées par la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE).
Les industriels ont proposé un accord pour un contrat d'au moins deux ans, avançant des augmentations de l'ordre de 4% la première année, alors qu'ils ont demandé un dialogue pour discuter d'une série de questions, telles que l'exemption de certaines catégories de jeunes travailleurs des clauses protectrices des conventions collectives, ou encore pour des entreprises et secteurs confrontés à des problèmes de crise.
La Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) a estimé que cette proposition ne constitue pas une base pour des négociations, posant dès lors la revendication de conventions collectives satisfaisantes comme mot d'ordre de la grève du 13 février. Les syndicalistes posent comme point de départ une convention d'un an, exigent des augmentations de 10,5%, rejettent les estimations des employeurs sur le taux d'inflation, laissant toutefois ouverte la négociation sur la durée de la convention, qu'ils entendent négocier en contrepartie des augmentations salariales qui seront décidées.
i-GR/ANA-MPA