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Le meilleur des remakes : toutes les équipes Grecque promues dans les compétitions UEFA

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By iNFO-GRECE,

« Si c’est un rêve, ne nous réveillez pas » entendait-on dire du côté de la Grèce, il y a deux semaines, lors d’une soirée de rêve pour le football grec, lequel obtenait cinq victoires en cinq rencontres de Coupe UEFA. Les trois jours de coupe d’Europe de cette semaine de matchs retour ont été plus mouvementés, avec deux victoires et quatre défaites. Mais ces quatre défaites auront été plus douces que pas mal de victoires inutiles.


En effet, le football grec vit un moment historique et reproduisant un scénario similaire à celui d’il y a deux semaines, il a confirmé sa bonne tenue en ce début de saison. En effet, au soir du 4 octobre 2007, la fédération grecque peut se targuer de ses résultats : l’équipe nationale est en tête de son groupe des éliminatoires de l’Euro 2008 ; son seul représentant en Ligue des Champions est leader de son groupe, devant des représentants espagnols, italiens et allemands ; ses cinq représentants en coupe de l’UEFA sont tous qualifiés pour la phase de poule. Historique !

Tout avait commencé mardi soir, avec la qualification attendue du Panathinaïkos face aux slovaque de l’Artmedia Bratislava. Les verts, vainqueurs 1-2 en terre étrangère, ne semblaient pas pouvoir être inquiétés à domicile. Ils ont assuré l’essentiel en s’imposant tranquillement sur le score de 3-0 devant un public peu nombreux, sur un triplé de Dimitris Papadopoulos (44e s.p., 45e, 74e s.p.).

Le lendemain, l’Olympiakos se déplaçait à Brême pour y affronter le Werder. Pour sa 11e participation consécutive à la Ligue des Champions, le champion de Grèce affichait un bilan catastrophique à l’extérieur avec 0 victoire, 7 nuls et 24 défaites en 31 matches disputés dans la plus prestigieuse compétition interclubs du monde. Nul doute que la partie allait être difficile, d’autant que le week-end dernier, le Werder avait démontré l’étendue de ses qualités en écrasant l’Arminia Bielefeld (8-1). De plus, les allemands, vaincus à Madrid lors de la première journée, devaient se relancer devant leur public. Quant aux piréotes, après un nul à domicile face à la Lazio de Rome, la situation était déjà plus que tendue, surtout après le nul d’Olympiakos à Salonique (1-1 contre Aris). Lemonis jouait déjà sa tête.

En première période, un Olympiakos dominé légèrement cédait sur un but d’Almeida (32e). A la pause, d’aucun se disait qu’ils connaissaient bien la chanson et qu’une fois de plus, les rouges et blancs allaient rentrer à Redi bredouilles. Mais la deuxième période allait être phénoménale. Un Olympiakos tourbillonnant pulvérisait un Werder à l’agonie. Lemonis réussissait un roi-mat en sortant Galletti, le meilleur joueur de ce début de saison, et en le remplaçant par Kovacevic, à vingt minutes de la fin. Dans la minute qui suivait, Stoltidis égalisait sur une action initiée par le serbe. Puis une frappe monumentale de Patsatzoglou donnait l'avantage aux siens (82e). Enfin, Kovacevic parachevait lui-même le triomphe (87e). Le match s’achevait par les larmes de Lemonis, dont le nom sera désormais associé à la plus grande victoire de la « Légende » à l’extérieur en Ligue des Champions.

Le jeudi s’annonçait comme bien plus incertain. A juste titre ! En effet, les quatre clubs grecs engagés en coupe de l’UEFA allaient s’incliner. Fort heureusement, ces défaites étaient absolument sans conséquence puisque la qualification était obtenue. Le Panionios, vainqueur à Sochaux, recevait les français à Nea Smyrni. Un contre son camp de Koumortzi (53e) permettait aux sochaliens d’y croire, mais comme à l’aller, la défense néosmyrniote tenait le choc et conservait ce 0-1 qualificatif.

L’AEK se déplaçait à Salzburg et s’y inclinait 1-0 sur un but de la tête signé Lokvenc (19e). A aucun moment, les unionistes n’auront été réellement en danger, gérant tranquillement la deuxième période, sachant que le 3-0 de l’aller était une marge suffisante.

Les joueurs de Larissa fêtent leur promotion
Le comeback de la petite équipe de Larissa parmi les grands clubs merite bien une fête.

Larissa avait réussi l’exploit de battre les Blackburn Rovers 2-0 en Grèce. En Angleterre, le match s’annonçait âpre et il l’aura été. Mais l’ouverture du score de Cleyton (17e) donnait un avantage quasiment insurmontable aux hommes de Giorgos Donis. Les Blackburn renversaient la situation sur des buts de Derbyshire (45e sp) et de Warnock (51e) et mettaient le feu au match. Mais Larissa se défendait bec et ongle et tenait jusqu’au bout du match ce score de 2-1.

Le match le plus difficile était pour l’Aris, vainqueur du Real Saragosse 1-0 à Salonique lors de l’aller. En Espagne, les grecs subissaient une énorme pression et se retrouvaient menés rapidement par Oliveira (20e). En seconde période, les hommes de Bajevic, dominés, mettaient à profit une de leurs rares occasions pour égaliser par Javito (63e). Saragosse appuyait sur l’accélérateur et reprenait l’avantage par Garcia (72e). Dans le dernier quart d’heure, Saragosse archi-dominait la partie dans le but d’obtenir le troisième but qualificatif, mais une défense héroïque donnait le ticket pour les poules finales à des grecs épuisés.

Rien ne dit que la suite de la compétition continuera à sourire au football grec, mais pour le moment, un pays tout entier peut savourer ces instants de joie sportive si rares. Et si utiles : la Grèce, en fâcheuse position à l’indice UEFA en début de saison, est tout simplement en train de sauver l’essentiel : ses places en Coupe d’Europe pour les saisons prochaines.

i-GR/Orphée Visvikis

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