Skip to main content

Dégradation de 16,3% du déficit de la balance des échanges courants en janvier-mai 2007

Profile picture for user iNFO-GRECE
By iNFO-GRECE,

Le déficit de la balance des échanges courants s'est creusé de 16,3% en janvier-mai 2007, atteignant 14,2 milliards d'euros, selon des données de la Banque de Grèce vendredi. En cause, les importations qui augmentent à un rythme que les importations n'arrivent pas à compenser et les Grecs qui préfèrent investir à l'étranger 5 fois plus ce que les étrangers investissent en Grèce. Point positif, mais sans surprise, la balance des services a été positive d'un petit 0,38 milliard grâce à la contribution des transporteurs et les voyagistes.

Cette hausse reflète l'augmentation de 7,8% du déficit commercial à 15,8 milliards d'euros et la diminution de l'excédent de la balance des transferts courants à 685 millions d'euros contre 1,5 milliard d'euros sur la même période en 2006. A l'opposé, l'excédent de la balance des services a progressé de 3,4 à 3,8 milliards d'euros.

L'augmentation du déficit de la balance commerciale de l'ordre de 1,1 milliard d'euros résulte surtout de la hausse du déficit commercial des biens hors carburants et navires (de 840 millions d'euros) et des paiements nets pour l'achat de navires (de 523 millions d'euros). Inversement, les paiements nets pour les importations de carburants ont régressé de 218 millions d'euros. Concernant la balance commerciale hors carburants et navires, les encaissements provenant des exportations ont augmenté de 338 millions d'euros, soit 7,4%, et les paiements pour les importations de 1,1 milliard d'euros, soit 8,3%.

L'augmentation de 385 millions d'euros de l'excédent de la balance des services résulte surtout de la montée des encaissements nets provenant des services de transports et, dans une moindre mesure, des services de voyages.

Enfin, concernant la balance des échanges financiers, les investissements directs sur les cinq premiers mois de l'année ont présenté des sorties nets de devises de 2 milliards d'euros, soit plus précisément des sorties nets de capitaux de résidents pour des investissements à l'étranger de l'ordre de 2,5 milliards d'euros, contre des entrées de capitaux de non résidents pour des investissements en Grèce de l'ordre de 508 millions d'euros.

Be the first to rate this article